Un EPR peut en cacher un autre

Publié le 25 janvier 2021

Y-aura-t-il un autre EPR à Penly, en Seine-Maritime ? C’est ce qu’a décidé le Conseil d’administration d’EDF le 16 décembre dernier. La décision réjouit plusieurs élus de Normandie, dont Hervé Morin et Sébastien Jumel (député PCF de Seine-Maritime).


À la clé, selon eux, « un chantier de grande envergure, nécessitant l’embauche de 7 000 salariés, une croissance de l’activité économique dans la région (…) avec des contrats de sous-traitance et de fourniture d’équipements auprès d’entreprises locales et régionales… ». Et la promesse d’une version optimisée de l’EPR de Flamanville grâce au retour d’expérience, « ceci pour de meilleures performances ainsi qu’une sécurité et une sureté accrue. »

L’EPR de Flamanville n’est pourtant pas encore en état de fonctionnement. Le projet a pris onze ans de retard et son coût est passé de 3,5 à 19 milliards d’euros. Greenpeace dénonçait le mois dernier l’énorme fuite de documents confidentiels sur le chantier, tandis que l’entreprise Bouygues était définitivement condamnée pour y avoir fait travailler 460 travailleurs détachés roumains et polonais en toute illégalité.

Photographie : Manifestation contre l’EPR de Flamanville, 2016. Emmanuel Blivet

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