Ce sont des histoires d’hier, d’aujourd’hui et de demain.
Les souvenirs de Jean sont gravés dans sa mémoire, 75 ans après la seconde guerre mondiale, les bombardements et l’exode. Jean-Pierre a remonté un baraquement pour garder une trace de ces maisons d’urgence de l’après-guerre. Hervé retrace l’époque où des usines viroises se sont mises à produire du beurre de façon industrielle. Et Georges continue de coiffer, à 88ans, à côté de la gare, mémoire du quartier et passionné de photo.
Un jour, Alain, qui anime une petite troupe de théâtre avec des ados du lycée Marie Curie, reçoit une proposition surprenante: aller jouer à Sacele, en Roumanie. C’est le début d’une sacrée aventure humaine qui mènera jusqu’au jumelage. Etienne, lui, a fui son pays avec sa femme et ses quatre enfants. Pour lui, Vire est une ville où tout reconstruire. Annabella espère plus de reconnaissance dans son métier de liens et d’humanité: auxiliaire de vie. Pour soutenir la fraternité, Angélique s’engage partout où elle peut dans les associations, et accepte des responsabilités. Karim réalise son rêve: ouvrir un restaurant sénégalais. Et Sonia trouve à Vire une deuxième famille.
Pour produire l’électricité de demain, Serge transforme d’anciens moulins en de véritables petits barrages hydroélectriques. Antoine et ses camarades ingénieurs visent l’autosuffisance, en lien avec leurs voisins. Salomé, coworking manageuse, s’investit dans un nouvel espace pour les entrepreneurs. Léa s’engage pour l’égalité entre les humains. Comme Olga qui soutient, à travers son travail, les femmes qui souffrent.
Des vies, des engagements, des témoignages qui dessinent la diversité d’un territoire : coloré, accueillant, solidaire, engagé.
Un territoire à découvrir à travers ces 15 histoires de Viroises et de Virois, réalisées par des jeunes collégiens et lycéens et le média en ligne Grand-Format. Et une exposition à Vire, au square Totnes et dans les jardins de la médiathèque, à partir du mardi 13 septembre 2022. Un projet mené avec la médiathèque de Vire Normandie, dans le cadre d’une résidence de journalisme soutenue par la Drac.
Un grand merci à Léna, Maëlys, Amélie, Evane, Maxime, Marine, Robin, Clément pour leur participation à la réalisation de ces témoignages journalistiques.