Janvier 2022

Effets indésirables

Simon Gouin (texte), Suzanne Le Prince (dessins)

Publié le 25 janvier 2022

Grand-Format a remonté la piste des effets indésirables potentiels des vaccins contre la Covid-19. Même s’ils empêchent des formes graves, des soignants s’interrogent, à partir de leurs observations de terrain, sur la pertinence de l’obligation vaccinale pour toute la population.

«La nuit, je me réveillais en sursaut parce que je n’arrivais pas à respirer» Après sa première dose de vaccin (AstraZeneca), Antoine a commencé à avoir des problèmes de respiration. «Tout va bien», lui répond-t-on aux urgences où il se rend. Antoine signale l’effet au service régional de pharmacovigilance, qui suit les effets secondaires des médicaments. Les pharmacologues l’écoutent et lui conseillent d’attendre avant sa deuxième dose. Les symptômes passent au bout d’un mois et demi. Son médecin traitant refuse de lui faire la deuxième injection. Mais face aux informations anxiogènes, et parce qu’il a déjà eu un infarctus, Antoine se convainc du rappel. Cette fois-ci, ce sera Cominarty (Pfizer). Et rebelote: les problèmes respiratoires reviennent. Il reçoit de la cortisone et de la ventoline. Au bout d’un mois, les symptômes s’arrêtent. Mais la fatigue, elle, perdure. «J’ai des douleurs articulaires partout, comme des symptômes grippaux sans fièvre. Je dois m’assoupir de temps en temps pour me reposer.» Antoine s’est senti abandonné par le corps médical, qui semblait perdu face aux symptômes qu’il développait. En décembre, il a reçu une troisième dose, sans nouvelles conséquences cette fois-ci.

«Je suis allée voir le médecin, qui n’a pas trouvé ce que c’était»

C’est après sa deuxième dose de Cominarty (Pfizer), juste avant l’été, que Julie a eu des règles abondantes et douloureuses pendant trois semaines. Elle est épuisée et ne peut plus se rendre au travail. «Je suis allée voir le médecin, qui n’a pas trouvé ce que c’était», se souvient-elle. Son gynécologue lui recommande de passer des examens. Julie se met à stresser. Elle craint «un truc grave», un cancer, qui touche son appareil reproducteur. C’est en lisant un article de presse sur les troubles menstruels potentiellement provoqués par les vaccins qu’elle fait le lien avec son injection. Elle écrit à la pharmacovigilance. Plusieurs mois plus tard, elle reçoit une réponse: pas de relation causale entre les troubles menstruels et le vaccin à ARNm. «Les troubles menstruels sont fréquents dans la population générale et peuvent survenir dans le cadre du stress, de la fatigue mais également dans des pathologies comme l’endométriose ou les fibromes…», lui précise-t-on. Et pas de contre-indications à recevoir une troisième dose. Qu’elle reçoit début janvier, sans conséquences pour le moment.

Tom, la vingtaine, a vu son cœur s’emballer, après la première puis la deuxième dose de Cominarty (Pfizer). 130 pulsations par minute quand il gravit, en marchant, une petite côte. Plus de 90 au repos. Un rythme irrégulier. Une très grosse fatigue. Sa médecin généraliste n’est pas surprise: elle voit régulièrement ces symptômes chez de jeunes personnes suite à la vaccination. Le cardiologue qu’il consulte fait le même constat: il est probable que la vaccination ait provoqué ces symptômes. Et il n’est pas le seul. Mais comme Tom est en bonne santé, il va récupérer tranquillement, et sans médicaments, lui affirme le spécialiste. C’est effectivement ce qui arrive deux mois après l’injection de la 2ème dose. «Que se passera-t-il avec la troisième dose?», s’inquiète Tom. Infecté par le covid-19 début janvier, les mêmes symptômes au cœur sont réapparus.

Des soignants qui doutent

Des cas particuliers et isolés? Parmi le corps médical, un débat est engagé. Nous avons rencontré une dizaine de soignants – principalement des médecins généralistes en ville, à l’hôpital, au Samu; des pédiatres, des médecins d’Ehpad ou de structures médico-sociales, et deux infirmiers- qui s’interrogent sur les effets indésirables potentiels de ces vaccins. La quasi totalité ont plus de 35 ans d’expériences. Quelques-uns ont stoppé leur activité depuis l’obligation vaccinale qui leur incombe. Beaucoup se sont faits vacciner et continuent d’exercer. Tous souhaitent garder l’anonymat: ils craignent une suspension par l’ordre des médecins.

Ils observent des symptômes variés déclenchés parfois juste après une dose de vaccin contre la Covid-19. Des micro-thromboses (des caillots de sang qui se forment dans des veines) chez des personnes sportives et jusque là sans souci de santé. Des règles déréglées, parfois trois fois par mois, et cela depuis six mois. Ou des femmes ménopausées à nouveau réglées. Des douleurs thoraciques et des céphalées intenses chez des adolescents. Des AVC, embolies pulmonaires, ischémies de membres (des membres deviennent noirs et nécessitent parfois une amputation). Des dérèglements brutaux de thyroïdes. Des cancers jusque là stabilisés qui reviennent avec des flambées. Des décompensations respiratoires.

«À l’hôpital, on retrouve des gens avec une altération brutale de l’état général»

Si les médecins s’inquiètent face à ces symptômes, c’est parce qu’ils surviennent chez des personnes saines ou qui ne présentaient pas de signes avant-coureurs. «À l’hôpital, on retrouve des gens avec une altération brutale de l’état général», indique un médecin qui ne trouve pas d’explications médicales classiques à ces déséquilibres soudains.

Dans les Ehpad, les soignants interrogés ont vu l’état de certaines personnes âgées se dégrader très rapidement après la vaccination, allant parfois jusqu’au décès. Impossible d’établir un lien formel entre les deux : la personne serait-elle décédée sans avoir reçu de vaccin ? Le personnel médical est parfois troublé et s’interroge. Surtout quand les cas se multiplient. « Ce sont plein de suspicions, et on ne peut pas apporter de preuves », note une médecin critique de la politique vaccinale actuelle.

«On ne fait plus de la médecine, on applique des protocoles.»

Ces observations de terrain leur font remettre en question la pertinence de la stratégie vaccinale déployée actuellement à marche forcée. Pour les médecins interrogés, la vaccination contre la Covid-19 doit être une question de bénéfice/risque personnel: pour certains patients, elle peut empêcher des effets graves de la Covid-19. Pour d’autres, elle ne se justifie pas. «Si une personne est immunisée, pourquoi devrait-on la vacciner?», s’interroge une médecin qui a observé de forts effets secondaires après la vaccination chez des personnes ayant déjà eu la Covid-19. De plus en plus, les médecins se sentent disqualifiés au profit des «administratifs» qui décident pour eux ce qui est bon ou pas. «On ne peut plus contre-indiquer un vaccin à un patient. C’est à des commissions de le faire, sur dossier, sans rencontrer la personne. Alors que nous, nous la connaissons, au quotidien.» «On ne fait plus de la médecine, on applique des protocoles. Comme de l’intelligence artificielle…», ajoute un confrère.

Un risque particulier pour les enfants ?

Pédiatre caennais, Dominique le Houézec est l’un des rares médecins à prendre la parole publiquement sur le sujet des vaccins contre la Covid-19. Celui qui est conseiller médical du Réseau des victimes d’accidents vaccinaux s’interroge dans la revue Pratiques sur le bien-fondé de la vaccination des enfants et des adolescents. D’un côté, ces derniers présentent très peu de risques face au coronavirus. De l’autre, des myocardites et des accidents vasculaires cérébraux, très rares, ont été signalés après la vaccination.

Vacciner les enfants pour empêcher la circulation du virus ? « Il est désormais reconnu que les personnes vaccinées peuvent être porteuses saines et donc transmettre le Sars-Cov-2 », écrivait le pédiatre en septembre 2021. Depuis, la vague du variant Omicron a déferlé, démontrant que si le vaccin est protecteur contre les formes graves, il n’empêche pas la transmission du virus. Dominique le Houézec dénonce la pression et le chantage exercés sur les adolescents pour qu’ils se vaccinent, avec l’application du passe sanitaire.

Sur le terrain, ces médecins qui doutent et expriment leurs critiques sont minoritaires, même s’ils seraient de plus en plus nombreux. «Il y a une sorte de sidération de la réflexion», estime une médecin qui raconte ce qu’elle considère comme des situations de maltraitance envers des patients. «Quand un docteur dit à une patiente, je ne vous soignerais pas cet hiver si vous n’êtes pas vaccinée, c’est de la maltraitance. Ces médecins passent dans une dynamique de pouvoir en mettant la pression sur les gens pour qu’ils se fassent vacciner.»

La vaccination obligatoire de toute la population fait déborder la coupe déjà bien pleine de ces soignants. Ils décrivent un climat de peur et de défiance généralisée dans les équipes, envers quiconque commencerait à poser des questions. Ces soignants qui avaient l’habitude de vacciner leurs patients contre d’autres pathologies, s’interrogent aussi sur les conséquences inconnues, sur le long-terme, de la vaccination contre la Covid-19. «On nous a toujours appris qu’il ne fallait pas vacciner les femmes enceintes, souligne une médecin. Là, on les vaccine toutes!»

Ils décrivent des mois de gestion de la crise sanitaire comme une crise de trop dans un système déjà exsangue. L’absence d’équipements de protection, l’impossibilité d’utiliser certains traitements, les ordres qui arrivent le dimanche soir des ARS pour adapter le protocole le lundi matin – «j’ai vu des contradictions évidentes en permanence», affirme une médecin – , les familles empêchées de rejoindre leur proche mourant, les personnes âgées en détresse respiratoire à qui il est demandé de ne pas aller à l’hôpital, au plus fort de la crise… «On nous a véritablement empêchés de soigner des gens fragiles dans les Ehpad, se souvient, en colère, un médecin. Certains pouvaient passer le cap, et nos hôpitaux n’étaient pas surchargés. Il y a eu non-assistance à personnes en danger. Cela a été insupportable pour moi, même si on est passés outre ces ordres.»

Un médecin raconte également comment, récemment, une infirmière positive au Covid, avec de la fièvre, se retrouve à assurer son tour de garde, faute de remplaçant. «Alors qu’à côté, on a du personnel suspendu, qui n’est peut-être pas positif…C’est le monde à l’envers. »

Pour alerter les autorités, les soignants peuvent effectuer des signalements à la pharmacovigilance, le service chargé d’étudier et d’alerter à propos des effets indésirables des médicaments. Mais faute de temps et d’énergie, très peu d’événements indésirables ne sont reportés, expliquent les soignants rencontrés. Selon un médecin, sur une soixantaine de cas qui nécessiteraient un signalement dans son établissement, seuls 4 ont été remontés à la pharmacovigilance.

Embouteillage à la pharmacovigilance

C’est au CHU de Caen que les cas d’événements indésirables de l’ex-Basse Normandie sont rassemblés. Plus de 4000 cas survenus après une injection de vaccins ont été reçus en 2021, alors qu’en temps normal, la pharmacovigilance reçoit environ 1200 signalements, tous médicaments confondus, chaque année. Y-a-t-il plus de signalements pour les vaccins contre la Covid-19 que pour les autres vaccins, comme l’affirment certains? «Sur les autres vaccins, on n’a pas autant de retours, répond Sophie Fedrizzi. Personne ne déclare d’événements indésirables pour la grippe. Pour la Covid, cela a été déclaré.»

Ces signalements ne signifient pas qu’il y a une relation de cause à effet avec le vaccin administré: un arrêt cardiaque peut survenir chez quelqu’un qui a été vacciné il y a trois jours, sans que le vaccin n’en soit à l’origine. Le rôle du centre régional de pharmacovigilance (il en existe 31 en France), est d’expertiser ces signalements. Les professionnels essaient de statuer sur une éventuelle association causale entre l’effet indésirable déclaré et le médicament suspecté. Leur but est ainsi de mettre en évidence un éventuel «signal», c’est-à-dire quelque chose qui n’est pas connue et qui mérite une surveillance et une étude rapprochée.

Ce travail, c’est celui de Sophie Fedrizzi et une équipe de pharmacologues pharmaciens et médecins. Cette année, l’activité exceptionnelle provoquée par l’arrivée des vaccins contre la Covid-19 a conduit à un embouteillage dans le service: «On n’a pas pu revenir vers chaque personne qui a fait une déclaration, comme on le fait d’habitude», raconte la pharmacologue. «C’est grâce à ces déclarations qu’on a par exemple pu voir qu’il y avait des myocardites, des zonas, des troubles menstruels qui surviennent juste après la vaccination, et qu’on n’attendait pas dans les essais du vaccin.»

Son service reçoit les déclarations des soignants ou des particuliers confrontés à un événement indésirable qui se produit après la prise d’un médicament. La déclaration peut se faire au téléphone ou sur Internet, par des médecins ou des individus. Il faut décrire les symptômes, les médicaments suspectés, les démarches médicales entreprises, joindre des documents médicaux. Une fois les informations remontées dans le service de la pharmacovigilance, les pharmacologues étudient chaque cas à partir des compte-rendus d’hospitalisation, des témoignages des patients et d’éventuels entretiens avec les praticiens qui ont pris en charge l’événement indésirable.

«Si un décès survient après un vaccin, par exemple, on va se demander si c’était attendu, si la personne n’était pas bien dans les jours précédant l’injection.On fait un travail de Sherlock Holmes.»

«Si un décès survient après un vaccin, par exemple, on va se demander si c’était attendu, si la personne n’était pas bien dans les jours précédant l’injection, s’il y avait d’autres médicaments ou d’autres pathologies, explique la pharmacologue. On fait un travail de Sherlock Holmes. Il n’y a pas toujours d’autopsie, même si cela peut avoir un intérêt scientifique, car cela peut balayer le fait que le vaccin soit à l’origine du décès.» Dans le cas d’un décès, la chronologie est très importante: une mort qui se produit le jour même de la vaccination va être pris plus au sérieux que sept jours après l’injection.

Sophie Fedrizzi se rappelle les cas de personnes âgées des Ehpad, décédées après une injection, signalés à la pharmacovigilance au début de la campagne vaccinale: «On échangeait avec les médecins d’Ehpad: est-ce que cette personne âgée, on pouvait s’attendre à ce qu’elle décède dans les jours qui viennent? On essayait de faire la part des choses… Pour autant, on n’est rarement sûr que c’est une autre cause, donc on les enregistre quand même.»

Rares signaux confirmés

Si rien n’exclut un lien possible entre l’événement indésirable et l’injection d’un vaccin, l’événement est ajouté dans une base de données et transmis au niveau national. Dans les faits, quasiment tous les signalements reçus localement sont transmis. Mais les études scientifiques sur les systèmes de surveillance des médicaments montrent que seulement 5% des cas sont remontés, en général, à la pharmacovigilance. En France, depuis le début de la vaccination, environ 128 000 cas d’événements indésirables ont été recueillis au niveau national (rapport du 7 janvier), dont 25% de cas graves. Au total, plus de 100 millions de doses de vaccin ont été injectées en un an.

C’est ensuite au niveau national que sont étudiés statistiquement et cliniquement ces faisceaux d’événements indésirables. Le Centre régional de pharmacovigilance de Rouen assure par exemple le suivi national du vaccin d’AstraZeneca. Ces centres référents analysent les dossiers transmis et essaient de détecter les signaux d’évènements indésirables potentiellement en lien avec les vaccins. Dès que c’est le cas, l’Agence nationale de la sécurité du médicament (ANSM) communique sur ces signaux. Parmi les rares «signaux confirmés», donc reconnus par les autorités, on trouve les myocardites et péricardites, des inflammations du cœur, pour les vaccins de Moderna et de Pfizer. Pour l’AstraZenecca: des thromboses, le syndrome de fuite capillaire, le syndrome de Guillain-Barré, les thrombopénies immunitaires et la paralysie faciale font l’objet d’une reconnaissance. Et des syndromes similaires possibles pour le Janssen.

Un focus est réalisé dans les populations dites sensibles dont les femmes enceintes et allaitantes. Jusqu’à maintenant, «aucun signal n’a été identifié», résument les rapports. Tout comme les fausses couches survenant après la vaccination: l’agence estime qu’aucune étude ne montre que le vaccin puisse être à l’origine de ces fausses couches.

À propos des troubles menstruels, l’ANSM estime qu’il n’y a pas de lien direct entre la vaccination et ces troubles. D’après elle, ces dysfonctionnements pourraient aussi bien être provoqués par le vaccin, l’acte de vaccination, l’anxiété, ou le stress… qu’être qu’une simple coïncidence. Mais ces troubles menstruels sont aussi signalés, entre autres, en Espagne, au Royaume-Uni et en Norvège. Dans ce pays, une étude de l’institut norvégien de santé publique indiquerait que ces troubles seraient plus fréquents après la vaccination qu’en temps normal.

«Une grande majorité des cas déclarés sont des effets non graves, par exemple des réactions comme de la fièvre, une inflammation locale, de la diarrhée, des vomissements», résume l’agence nationale de la sécurité du médicament (ANSM). Dans ses rapports, l’agence ne reconnaît en général pas de lien de causes à effets entre le vaccin injecté et les symptômes déclarés. «Le lien avec le vaccin ne peut pas être établi», peut-on lire à plusieurs reprises. Sur les décès survenus juste après la vaccination, l’agence conclut régulièrement: «les éléments transmis n’indiquent pas un rôle potentiel du vaccin», avant d’ajouter: «Ces événements continueront de faire l’objet d’une surveillance spécifique.» Et quand ces décès concernent des personnes âgées, pour la plupart résidentes d’Ehpad, le rapport explique que ces personnes présentent de «lourdes comorbidités».

À Caen, le service de pharmacologie organise régulièrement des réunions de suivi des cas graves d’événements indésirables survenus après la vaccination. Autour de la table, des professionnels en dermatologie, allergologie ou cardiologie se réunissent pour décider d’un suivi particulier d’un patient lors d’une prochaine vaccination. Ils conseillent ensuite les médecins généralistes qui les interrogent sur la conduite à suivre chez leur patient, suite à un effet indésirable. La balance bénéfice/risque individuelle est alors évaluée. Mais les contre-indications, listées par l’administration, sont très rares: «Les effets indésirables présentés ne modifient généralement pas la balance bénéfice/risque du vaccin chez le patient concerné, estime Sophie Fedrizzi. La balance reste très majoritairement en faveur de la poursuite du schéma vaccinal en cours.»

Lire à ce sujet l’article de Michel Goldman publié dans le magazine en ligne The Conversation.

Même si la surveillance des effets indésirables a été renforcée pour les vaccins contre la Covid-19, certains suggèrent que le système de pharmacovigilance ne serait pas assez performant pour identifier tous les risques d’alerte. Enfin, comme pour tout nouveau médicament, indique la revue médicale Prescrire, les effets indésirables sur le long-terme de ces nouveaux vaccins ne sont pas connus.

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Suzanne Le Prince

Artiste plasticienne et graphiste illustratrice née en 1994 à Quimper. Je pioche des textures, ramasse des souvenirs, récolte des mots, collecte et cueille des boutures. Je rassemble ces fragments qui, mis bout à bout, s’assemblent dans des installations de dessins, céramiques et objets glanés au fil des promenades.

Simon Gouin

Journaliste et co-fondateur de Grand-Format, je suis passionné par l’enquête et le reportage au long court, sur des sujets qui passent sous les radars médiatiques.