Grand-Format, un média qui vous fait connaître vos voisins!
Depuis cinq ans, Grand-Format vous raconte la vie (extra) ordinaire de Normandes et de Normands qui vivent à côté de chez vous. Des femmes qui souffrent de précarité énergétique, un ancien Black-Planther devenu animateur d’un quartier de Caen, des ingénieurs qui ont changé de vie, des gens qui croulent sous les dettes, des chômeurs qui retrouvent un travail, un ex-détenu à la vie rocambolesque, une lanceuse d’alerte victime d’un médicament…
Grâce à vos dons, vous nous permettez de partir en reportage, d’enquêter, d’écrire et de publier leurs histoires.
Nous avons besoin de 10 000 euros pour débuter l’année 2025. Si vous appréciez nos articles, engagez-vous à nos côtés avant le 31 décembre !
Sans vous, pas d’histoires d’Angélique, Patricia, Megan et Odile
Chère lectrice, cher lecteur,
Depuis cinq ans, Grand-Format vous raconte la vie (extra) ordinaire de Normandes et de Normands qui vivent à côté de chez vous. Des gens engagés ou confrontés à de grandes problématiques de notre société.
Il y a bientôt deux ans, j’ai rencontré Angélique, Patricia, Megan et Odile; des femmes vivant à Honfleur et Sées, qui ne parvenaient plus à payer leurs factures de gaz et d’électricité. En plus d’avoir froid, Angélique se retrouvait à payer des frais bancaires – une centaine d’euros tous les mois –, faute de réussir à rembourser l’emprunt de sa maison. Odile se disait très angoissée à cause de ses factures. Patricia expliquait ne plus manger de viande pour payer son chauffage. Et Megan nous lançait: «Une fois que les factures sont payées, tu n’as plus rien pour vivre… » A mes côtés, la dessinatrice Hélène Balcer croquait nos discussions en direct (retrouvez l’article ici).
J’ai été ému par ces rencontres. Je crois que c’est pour raconter ce genre d’histoires que nous avons créé Grand-Format il y a cinq ans. Prendre le temps d’écouter ces récits, ne pas juger, les restituer avec le plus d’humanité possible. Et donner à voir une réalité souvent documentée par des chiffres, mais peu par de vraies rencontres.
Voilà pourquoi nous avons besoin de vous pour continuer notre travail. Grâce à vos dons, vous nous permettez de partir en reportage, d’enquêter, d’écrire et de publier leurs histoires. Notre objectif, pour cette fin d’année: récolter 10000 euros. Engagez-vous à nos côtés!
Sport et écriture : deux actions qui ne semblaient pas faites pour se rencontrer, mais qui, mises ensemble, révèlent l’imagination ! Faire découvrir la pratique de l’écriture créative par une session d’ateliers alternant sport et écriture : c’était le pari proposé par le Labo des histoires Normandie. Quand je mets en mouvement mon corps, quand je répète des gestes, que je joue en collectif, que j’apprends des techniques, que je découvre des muscles, que j’essaie de me dépasser, qu’est-ce que je ressens ? Quelles émotions, quelles histoires surgissent en moi ?
Car l’écriture est aussi mouvement : accompagné.es par des professionnel.les de l’écriture, près de 300 jeunes ont expérimenté une nouvelle manière de vivre le sport et de s’exprimer. Mettre des mots sur un état intérieur, sur un ressenti, sur une émotion, sur des phénomènes corporels, sur la fatigue ou l’exaltation, identifier les raisons qui nous poussent à faire du sport, savoir exprimer aux autres ce qui se produit en soi.
Du Tréport à Alençon, de Caen à Mortagne-au-Perche, d’Evreux à Saint-Sauveur-Lendelin, Terres de Sports a permis aux jeunes d’ouvrir des yeux neufs sur la pratique sportive, en recherchant la spontanéité, l’élan créatif, la notion de jeu, la libération du corps… puis de la main !
Escalade, badminton, athlétisme, foot, basket, lutte, rugby, boxe, tir à l’arc… autant d’expériences physiques transformées en saynètes, lettres, poèmes, dialogues, prose ou encore podcast, avec humour et créativité.
De septembre 2023 à mai 2024, en lycée, mission locale, centre pénitentiaire ou maison familiale rurale, les auteurs et autrices du Labo des histoires ont aidé les jeunes à découvrir ou renforcer leurs talents d’écriture. C’est le mardi 4 juin 2024 lors d’une restitution commune à Caen que les jeunes ont découvert l’ensemble des productions originales, ainsi que l’édition papier Terres de Sports de Grand Format, et le reportage réalisé par Loïc Léglise sur les ateliers normands. Nous vous partageons aussi des extraits de ces réalisations, groupe par groupe.
Merci et bravo aux jeunes des 15 groupes d’avoir joué le jeu sport/écriture.
Merci aux équipes encadrantes d’avoir relevé le défi.
Merci aux auteurs et autrices pour leur audace : Béatrice Borde, Sonia Brault, Samuel Cahu, Thierry Delacourt, Yann Dupont, Romain Dutter, Nathanaël Frérot, Olivier Hervé, Iris Kooyman, Pauline Leduc, Julien Legalle, Hélène Nicolas, Sophie Oliarj.
Merci aux lieux pour leur engagement :
Microlycée 276, Evreux (27), Lycée Lavoisier, Le Havre (76), Lycée professionnel Marcel Mézen, Alençon (61), Lycée professionnel Le Hurle-Vent, Le Tréport (76), Lycée du Pays de Bray et Lycée Polyvalent Brassens, Neufchâtel-en-Bray (76), MFR Mortagne Services, Mortagne-au-Perche (61), MFR Maltot (14), MFR Bernay (27), MFR St-Sauveur Lendelin, Saint Sauveur Villages (50), Mission Locale Caen La Mer et Sporting Club Hérouville (14), MLDS Jules Verne, Mondeville (14), AHAM Le Havre (76), Centre de détention de Val-de-Reuil (27), Centre pénitentiaire Caen-Ifs (14), Centre pénitentiaire Le Havre (76).
Merci à l’équipe du Labo des histoires : Rémy Cortes, Léonor Graser, Margaux Nemmouchi, Pierrette Pape.
Merci à Loïc Léglise pour le reportage vidéo.
Merci à Nicolas Mangiapan pour les visites virtuelles du Musée national du sport.
Merci à l’équipe de Grand Format pour le dossier papier et cette page web Terres de Sports.
Merci à nos partenaires et aux institutions qui rendent possibles ces ateliers et l'action du Labo des histoires Normandie.
