« Comme Marine, je sais que j’en suis capable »

Publié le 19 juin 2021

Alison Schaumloeffel, 23 ans, est candidate pour les élections départementales et régionales sur la liste du RN. Elle a fait ses premiers pas en politique sur les réseaux sociaux.

Sur Facebook, Alison aime beaucoup les chats. Elle en a quatre d’ailleurs. Pour le moment pas d’enfants, mais c’est programmé d’ici quelques années, avec son compagnon, rencontré sur les réseaux sociaux. Alison n’a que 23 ans. Après avoir travaillé dans la restauration, elle est auxiliaire de vie auprès des personnes âgées, dans un rayon de trente kilomètres autour de Bayeux. Avec le Covid, elle a vu des gens décéder, d’autres délaissés, des petits commerces fermer. «Nous aussi, les auxiliaires de vie, on nous a pas beaucoup aidées.» Avec Marine Le Pen, elle pense que tout cela pourrait changer. «Contrairement aux autres, Marine est très proche des Français. Elle s’occupe d’abord des gens. L’écologie, c’est important, mais il faut avant tout que les citoyens se sentent bien dans leur pays, dans leur région

Alison a commencé à s’intéresser à la politique au lycée, sur les réseaux sociaux. «Vers 17 ans, j’ai choisi le Front National. Je ne me retrouvais pas ailleurs, dans mon idéal.» Elle a suivi le parti de Marine sur les réseaux, avant de prendre sa carte. Quand elle a eu l’âge d’être éligible, elle a contacté le responsable départemental du RN (ex-FN), qui lui a proposé de rejoindre la liste RN pour les deux scrutins du mois de juin prochain. «Les régionales, je ne pensais pas avoir le niveau, mais il m’a dit que je pouvais avoir de bonnes idées.» Alison a sollicité sa mère pour être sa suppléante aux élections départementales, où elle est candidate sur le canton du Hom. Elle a démarré sa campagne sur les réseaux facebook et instagram, où elle a ses habitudes. «Au départ, je partageais tout en public, je n’ai rien à cacher. J’ai reçu beaucoup d’insultes de personnes que je ne connaissais pas. Maintenant, je partage en privé ou sur des groupes.» Aujourd’hui, elle fait les marchés, le porte-à-porte, les coups de téléphone. «On est bien formés, avec des visios une à deux fois par semaine.»

Issue d’un milieu «normal», Alison «ne prend pas les gens de haut» et ambitionne de «rajeunir et changer l’image de la Région». Une région qu’elle souhaite plus «touristique» et «accueillante», notamment avec les Anglais, mais plus stricte sur l’entrée des migrants. «Personnes dangereuses», «faux mineurs»: Alison est dans la ligne du parti et s’indigne «qu’on crie à l’islamophobie à la moindre revendication.» Elle veut «compter avec l’avis des citoyens» et montrer qu’elle est «digne de confiance». «Comme Marine, je sais que j’en suis capable.»

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