Après l’incendie de Lubrizol à Rouen, en septembre 2019, le gouvernement avait promis davantage d’agents et de surveillance pour éviter de nouveaux accidents, notamment sur les sites Seveso. Or, d’après une enquête de Libération, les effectifs ont diminué et les contrôles, plus nombreux, sont aussi moins approfondis : les équipes françaises passent quatre jours sur un dossier Seveso contre 20 jours en Allemagne. Il y a en France 1 300 sites Seveso et 500 000 installations classées pour la protection de l’environnement, dont 460 000 ne sont jamais inspectés par les services de l’Etat.