SOS Détresse, l’association qui soutient les familles en difficultés

Jean-Marie Waroquet est président de l’association SOS Détresse. Grâce à l’argent récupéré par la vente de meubles, de vaisselle, de chaussures, de vêtements, de jouets, d’électronique, elle aide les familles les plus démunies de Mortagne au Perche.

Qu’est-ce que SOS détresse?

C’est une association qui sert à aider les personnes en difficultés. Les assistants sociaux nous envoient des personnes qui ne peuvent pas payer leur loyer. Pour les aider, nous récupérons des meubles qu’on vend tous les jeudis après midi. Nous donnons aussi des bons d’essence; nous aidons certaines personnes à faire des stages. Quand ce sont des familles, nous pouvons payer des licences pour que les enfants fassent du sport, se déplacent lors des voyages scolaires. Ainsi, les enfants ne sont pas mis à l’écart et peuvent partager tous les moments avec leurs amis.

Pourquoi vous êtes-vous engagé dans cette association? Qu’est-ce qui vous motive le plus?

Ce qui me motive le plus, c’est d’aider les gens en difficultés. A la retraite, je dois bien faire quelque chose. Je n’aime pas voir les enfants tristes et tout seul car ce n’est pas de leur faute s’ils ont des problèmes d’argent.

Comment se passe une semaine type, pour vous?

Le mardi après-midi, on réceptionne ce que les gens nous apportent: des chaussures, des vêtements, des bibelots, de la vaisselle. Après, on les trie et on les range. Le mercredi, un camion passe chercher les meubles chez les habitants. Le jeudi, c’est la vente de 14h a 17h. Cela fonctionne très bien. Il y a beaucoup de monde. On aide beaucoup de personnes. Il arrive aussi que des gens, après un divorce ou un déménagement, arrivent sans rien,sans meubles avec même pas de lit. Dans ce cas, nous les aidons en leur donnant des choses.

Y-a-t-il beaucoup de personnes qui ont besoin de votre aide?

Cette année, nous aidons 90 familles qui ont été orientées par les services sociaux, avec de très grosses demandes d’aides pour payer les factures d’électricité, d’eau… Tout ça sans conter les bons d’essences, pour aller travailler. Ils ne vont pas rester chez eux en attendant de pouvoir payer de l’essence. Donc on donne des bons d’essence. Malgré le fait qu’il y ait énormément d’associations pour aider, il y a toujours du travail.

Une interview réalisée par Emilie, Arthur, Lukas et Clément.

Les résidences

De quelques jours à plusieurs semaines, les journalistes et photographes de Grand-Format s’immergent dans un établissement scolaire, une médiathèque, une ville... pour y mener des ateliers d’éducation aux médias et un travail journalistique. Avec des jeunes et des moins jeunes, nous construisons ensemble ces éditions spéciales de Grand-Format issues de ces résidences.