Le fait pour soi de s’ouvrir vers un autre (le monde, autrui) pour le rencontrer par le biais d’une action entrainant des changements, une transformation de cet autre et peut-être de soi-même.
S’ouvrir aux autres, donner de son temps pour une cause qui nous anime. Faire entendre nos revendications, allez manifester et crier dans la rue. C’est lutter contre les inégalités et aider ceux qui ont besoin d’aide.
Etre acquis à une cause qui nous tient à cœur. C’est repérer des besoins personnels ou collectifs et mettre en œuvre des actions (plus ou moins militantes) pour y pallier. Ces actions peuvent prendre différentes formes, telles que des manifestations, des associations, des affiches, des grèves, etc. S’engager auprès des autres nécessite de respecter cet engagement et de tenir les promesses que l’on formule.
Etre actif dans une cause ou une opinion qu’on veut défendre. Pour cela il faut être convaincu, convainquant et mener des actions. Celles-ci peuvent prendre la forme de privations, sacrifices, d’actions pour imposer ou montrer. L’engagement sous-entend aussi le collectif, l’idée du partage pour un monde meilleur.
Autrefois on s’engageait en rang serrés. Pour l’armée, la religion, un pari, un syndicat. L’engagement avait un gout de vocation. On se disait « appelé ». Aujourd’hui, l’engagement a pris de nouvelles formes.
Il ne titre plus tant son autorité de raisons transcendantes, mais sa légitimité vient de la force intérieure de la motivation. Ne croyant plus aux effets de l’engagement sur le monde, on en attend les effets pour soi.
L’engagement suppose une mobilisation de soi, une capacité puissante d’innovation.