Julien Kieffer travaille pour l’entreprise Rhizome, située à Essay, à côté de Sées. Son objectif : accompagner de nouveaux producteurs agricoles.
Pourquoi avez-vous choisi le nom de Rhizome pour votre entreprise?
Un rhizome est une manière pour une plante de se développer sous terre, il y a la plante (partie visible) et les racines (partie non visible). C’est l’histoire de l’entreprise : nous aidons les gens à se développer tout en restant dans l’ombre et en mettant les créateurs de la future entreprise en valeur. Nous accueillons des futurs agriculteurs, des éleveurs, des maraîchers, des élagueurs, des bûcherons. Ainsi, notre coopérative d’activité et d’emploi agricole permet à ces personnes de tester leur projet.
Combien de personnes travaillent pour Rhizome ?
Nous sommes sept salariés, et il n’y a pas de bénévoles. Nous avons tous les sept créé l’entreprise, nous sommes en même temps patrons et salariés. Nous sommes à la fois chargés administratifs et nous accompagnons les personnes en projet.
Pourquoi avoir choisi Essai (61) comme «base»?
Notre entreprise est née d’abord dans le Perche. Plus tard, des personnes ont toqué à notre porte. Certaines venaient par exemple du Calvados. Elles avaient du mal à venir jusqu’à Mortagne, à Rémalard… Donc nous avons déplacé le siège près de Sées. Car à Sées, il y a l’autoroute qui mène à Rouen et celle qui mène à Caen. Il nous fallait un endroit stratégique, relativement accessible.
Comment votre projet vous permet-il d’être payé?
Rhizome demande une participation financière aux personnes qui suivent une formation. Il existe aussi des aides financières accordées pour ceux qui se forment. Cela permet à notre organisme d’être viable et de continuer à travailler dans de bonnes conditions.
Un article écrit par Eliott, Jules, Myrtille et Clarence