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Mémoire de la Seconde Guerre mondiale : les témoignages récoltés par l'école Dian Fossey

Compte rendu des rencontres entre les CM2 de l’école Dian Fossey de Douvres la Délivrande et des personnes de l’Ehpad de la même commune.

Jacqueline, 15 ans en 1944 :

« Je m’appelle Jacqueline, j’ai 95 ans et en 1944 j’avais 15 ans. Ce qui m’a fait le plus peur c’étaient les bombardements. La maison de mes grand-parents a été détruite. Quand mon frère s’est blessé à la cuisse (un débri lui est tombé dessus), j’ai vu la mort pour la première fois. Des gens réfugiés au même endroit que nous ont succombé aux bombardements. J’avais 11 ans quand la guerre a été déclarée, je ne savais pas ce que c’était. On a caché un soldat allemand qui fuyait les nazis. »

Sam, Marius, Robin, Steven.

Vendredi 24 mai, nous sommes allés à l’EHPAD. Nous avons rencontré Madame Iero. Elle est née
le 22 mai 1929 , elle avait 15 ans lors du débarquement , son souvenir le plus marquant et sa
séparation d’avec ses parents.


Madame Hiro a entendu le message du Général De Gaulle , elle a ressenti de la joie en entendant
le Général leur dire qul’il ne fallait pas abandonner. Elle a eu un résistant dans la famille. son père.
À la fin de la deuxième guerre mondiale, elle a ressenti de la libération. Après la guerre, elle a
réussi difficilement à revivre normalement .

Nils Matthieu Kelyan

Georges, 7,5 ans en 1944 :

« Ce qui m’a fait le plus peur c’est quand on s’est cachés sous les auges des chevaux à cause des bombardements. Sinon mon oncle avait fait une tranchée pour qu’on s’abrite. Une nuit, un bombardement a écrasé la moitié de la maison. La niche du chien a aussi été détruite. C’était horrible, les bombardements détruisaient tout. Mon père était prisonnier en Allemagne. Il envoyait des lettres mais elles mettaient 5 à 6 mois pour arriver. Pendant la guerre, il y avait des Allemands dans notre maison et nous on dormait sur de la paille. Au Débarquement, il y avait plein d’avions qui tournaient pour empêcher les Allemands d’arriver, on aurait dit des oiseaux tellement il y en avait. »

Manon, Ema, Tom, Nolan, Louméo.

Vendredi 24 mai, nous sommes allés à l’EHPAD , nous y avons rencontré Odile.

Elle est née le 12 juillet 1929. Quand la seconde guerre mondiale a commencé, Odile avait 11 ans.
Son souvenir le plus effrayant était le débarquement. Elle avait entendu le message du Général De Gaulle à la radio. Elle vivait dans la manche lors du débarquement.

Elle avait peur des avions et des bombes. Elle était dans la Manche chez elle le jour du débarquement. Il n’y avait pas de moments agréables pendant la seconde guerre mondiale. Au moment des alertes. Odile s’abritait dans les autres maisons. Elle a dansé et était contente à l annonce de la fin de la guerre. Ensuite avec du temps elle réussira à vivre normalement .

Louise, 11 ans en 1944 et Maryvonne, 9 ans :

« On a eu peur des bombardements mais on a eu de la chance car notre maison n’a pas été détruite. Quand les Américains sont arrivés, pendant cette période, nous avons vu des gens mourir. »

Gaspard, Elona, Margaux.

Nous avons rencontré Georges Mauget, le 24 mai 2024 à l’EHPAD de Douvres-la-Délivrande. Nous lui avons posé des questions sur la seconde guerre mondiale.

Quand Hitler a envahi la France Georges Mauget avait sept ans. Son père est parti à la guerre et lui a envoyé plein de lettres . Il les a gardées précieusement pendant tout ce temps avant de revenir.

Son père a su que le débarquement allait commencer grâce à une brosse à dents … C’est madame Boitard qui lui a répété le message de Général De Gaulle. Pendant les alertes, il se cachait un peu partout. Pendant le débarquement il a réussi à parler à des Américains et des Canadiens. Il a ressenti de la joie lorsque la guerre fut finie. Après la guerre , il a réussi à vivre normalement.

Anna Lilou Vittorio

Ginette, 13 ans pendant la guerre :

« J’habitais à Fontenay le Marmion mais par la suite on a été évacués dans la Mayenne. Les souvenirs que j’ai de la guerre sont horribles : les avions, les bombes, les maisons écrasées, et rien à manger. Le souvenir qui m’a le plus marquée c’est qu’en allant glaner des patates dans un champ j’ai vu un tank et  au volant il y avait juste un bras accroché… Ma maison a été détruite par les bombes. A cause des mauvaises conditions de vie (et parce qu’il n’y avait rien à manger), j’avais la gale . En plus mon père est mort. »

Lucie, Léa M, Oliana, Victor.

Le vendredi 24 mai on a rencontré Ginette Lemoine, elle est née le 15 octobre 1931, quand la deuxième guerre mondiale commence Ginette a 13 ans. Ginette n’a pas de proche parti à la guerre. Elle a été forcée de quitter sa maison de Fontenay-le-Marmion, pour la céder aux soldats allemands, les SS. Son père avait la radio et elle a entendu le général de Gaulle annoncer le débarquement.

Il n’y avait pas de moments agréables pendant la seconde guerre mondiale, c’était un soulagement quand les premiers soldats ont débarqué même si c’était un moment soldats de peur pour elle.

Enzo Alexis Nami Juliette

Denise, 8 ans en 1944 :

« La chose qui m’a fait le plus peur c’est l’avion qui est tombé dans l’usine Blin. Quand la guerre a été déclarée, j’avais 3 ans alors je ne me souviens pas de ce moment. Je me souviens que pendant la guerre mon père était prisonnier en Allemagne. »

Vendredi 24 mai, nous sommes allés à la maison de retraite. Nous avons rencontré Charlotte Krob.

Elle est née le 3 novembre 1934 et au début de la seconde guerre mondiale, elle avait neuf ans. Ses plus grandes frayeurs étaient les Allemands et les armes à feu.
Les Canadiens lui ont donné du chocolat. Elle disait qu’il y avait aussi des moments agréables pendant la seconde guerre mondiale, la preuve avec le chocolat.
Quand il y avait des alertes, elle s’abritait où elle pouvait . Quand la guerre a été fini, Charlotte a ressenti du soulagement. Après la seconde guerre mondiale elle a eu du mal mais finalement elle a réussi à revivre
normalement.


Titouan Anais Élise Milan

Thérèse, 13 ans :

« J’avais très peur des bombardements . J’ai été blessée au genou et j’ai perdu ma mère, mon petit frère et ma grand-mère. Quand il y a eu le Débarquement on croisait des Américains. »

Albertine, Emy, Léa N

Aujourd’hui, nous allons vous présenter Madame Thérèse.

Thérèse est née en 1928, elle avait 13 ans, quand la guerre a commencé. Son souvenir le plus douloureux a été de perdre sa mère et son frère. Thérèse avait peur avec le bruit des avions. Elle vivait au bourg saint Guillaume, où elle y a rencontré des Américains et des Canadiens. Les Américains ont donné du chocolat
beaucoup de chocolats, mais n’y avait pas vraiment d’autres moments agréables pendant la guerre.


A l’annonce du Général De Gaulle, elle a ressenti de la joie et de la peur. Elle a regardé par la fenêtre, l’arrivée des soldats. Lorsque la guerre était terminée, elle n’a pas réussi à revivre. Normalement car c’était très difficile de se nourrir, Il a fallu attendre plusieurs mois pour retrouver une vie plus ordinaire.

Louis, Jacob et Martin

Madeleine, 18 ans en 1944 :

« Ce qui m’a fait le plus peur c’est quand des Résistants se sont fait tuer. J’habitais Paris, Porte de St Cloud, entre les usines Renault (détruite par un obus) et Citroën alors mon père avait très peur qu’on soit bombardés. Un avion s’est écrasé sur l’immeuble d’en face et les débris ont été projetés sur l’appartement où j’étais. Une fois je suis descendue dans les caves parce qu’il y avait une alerte et on est restés coincés pendant 2 ou 3 heures à cause des gravats qui bloquaient la porte. Mon père écoutait la radio anglaise, c’est comme ça que j’ai su qu’il y aurait le Débarquement . A cause de la destruction de mon appartement  je suis allée en Bretagne. Quand les Américains sont passés à Paris, ils donnaient des sucreries. »

Lucas, Briac, Victoria, Thibaut.

Vendredi 24 mai, nous sommes allés à l’EHPAD de Douvres et nous avons rencontré Madeleine Vincent. Nous lui avons posé quelques questions sur le débarquement et la guerre.

Madeleine est née en 1926, elle a 98 ans aujourd’hui et avait 13 ans au début de la seconde guerre mondiale. Sa plus grande peur était les bombardements. Elle se cachait dans sa cave et nous a raconté que à un moment le haut de son immeuble s’est effondré et qu’elle est restée coincée dans sa cave jusqu’à ce que quelqu’un vienne dégager l’entrée. Elle a tenté s enfuir de Paris avec sa famille pour sortir de la zone occupée mais elle a été rattrapée par les Allemands et elle revenue après huit jours.

Elle n’a pas entendu le message du Général De Gaulle qui annonçait le débarquement, mais son père lui a dit et elle se souvient qu elle avait ressenti une grande joie.

À la fin de la guerre, elle a dansé de joie dans les rues.

Romane, Zia et Luisa

Odile, 14 ans en 1944 :

« Pendant la guerre j’ai eu très peur des bombardements et des obus. Quand la guerre a été déclarée, j’ai été très surprise car je n’avais que 9 ans. Quand on a appris que les Juifs étaient tués par milliers on a décidé d’en cacher. J’ai connu beaucoup de personnes qui sont allées dans les camps et elles ne sont pas toutes revenues. Ma maison n’a pas été détruite, j’ai eu beaucoup de chance. Un souvenir dont je me rappelle bien c’est notre libération. A ce moment là j’habitais dans la Manche. Nous avions failli partir mais finalement non. Au début nous n’étions pas sûrs que les Américains allaient débarquer mais quand nous avons vu des cigarettes américaines nous nous sommes dit qu’ils étaient là !

J’ai vu quelques personnes mourir, surtout des soldats.»

Clément, Romain, Hippolyte, Milo.

Michel Denise, a 96 ans.

Elle avait 16 ans pendant le débarquement . Elle garde des souvenirs de
la guerre dont un qui est les chars d assaut et un autre qui est la peur d’être tuée ou blessée.
Certains proches sont partis à la guerre, et ne sont pas revenus. Pendant la guerre, Denise faisait
du marché noir. Elle vendait du pain du poulet et du blé. Le jour du débarquement, elle habitait à
Sainte-Croix chez ses parents et elle a ressenti un grand soulagement quand la guerre s’est
terminée. Après la guerre, elle a retrouvé une vie normale. Elle a eu la chance de rencontrer le
général de Gaulle à Ouistreham et des Canadiens et Américains à Courseulles.

Wilson et Noah