Né au Sénégal en 2008, Maxime a moins d’un an quand il arrive sur Alençon. Il a désormais 16 ans et est élève en seconde au lycée Alain, dans le département de l’Orne. Cela fait 8 ans qu’il est B-Boy, c’est-à-dire qu’il pratique le breakdance, quotidiennement. Très sociable et content de rencontrer de jeunes élèves, il répond très fluidement aux questions qu’on lui pose.
Dans les couloirs du collège Louise Michel, Maxime accepte de nous faire une démonstration. En cercle autour de lui, nous le voyons danser sous le rythme de la musique d’un portable. Les mains au sol, il tourne et saute, et enchaîne les figures acrobatiques.
Ses débuts dans le breakdance
Avant d’en faire lui-même, c’est en regardant des vidéos sur YouTube et sur Facebook que Maxime a découvert le breakdance. Il aime beaucoup ce sport acrobatique. Inspiré par les danseurs qu’il a vus, il commence le breakdance à Zone 61, une association qui fait la promotion de la culture urbaine, dont le break, en 2016.
Dans le break, diminutif de breakdance, il y a plusieurs types de figures : par exemple, les vrilles, quand le danseur tourne, les jambes en l’air et les mains au sol, ou les footwork, des effets de jeux de jambes. Maxime nous a confié qu’il aimait particulièrement les figures un peu dynamiques et acrobatiques.
Aujourd’hui, il a participé à beaucoup de battles et a gagné plusieurs compétitions. Et sa meilleure battle, selon lui, s’est déroulée à New-York, en 2018. Il garde aussi en mémoire celle à Philadelphie.
Compétitions internationales
Maxime a participé à beaucoup de battles et a gagné plusieurs compétitions. Et sa meilleure battle, selon lui, s’est déroulée à New-York, en 2018. Il garde aussi en mémoire celle à Philadelphie.
Il a déjà participé à plusieurs compétitions internationales. Pour les battles internationales, il y a des personnes de plusieurs pays qui se rejoignent pour les qualifications. Les juges évaluent alors sur différents critères. Tout ça dépend des battles. Il y a vraiment des critères à respecter, tels que la propreté, la musicalité…
Désormais, son coach Paolo vient de Paris pour l’entraîner. Quand ils ne peuvent pas se voir, ils organisent des visioconférences pour continuer à s’améliorer.
Pour Maxime, le breakdance a autant sa place aux JO que le skateboard ou que les autres disciplines, parce que « le breakdance, c’est du sport et c’est un art et ça mérite sa place aux JO ».
Concilier sa vie de lycée et de B-boy
Maxime n’est pas un stressé de la vie. Il est plutôt cool entre son organisation avec l’école et le breakdance. Il est jeune et il a déjà voyagé dans beaucoup de pays : le Brésil, les États-Unis, en Australie, l’Allemagne, la Belgique, l’Espagne, l’Angleterre, etc. Malgré les difficultés d’organisations que peuvent occasionner ses voyages, il arrive à rattraper les cours, tout en ayant de bonnes notes. Il a une moyenne comprise entre 15 et 16. Il est courageux.
Le soutien familial compte énormément pour Maxime. Il a des parents qui lui font confiance et le soutiennent dans tout ce qu’il fait. Ses frères et sœurs sont très sportifs : son frère s’entraîne avec lui au parkour (PK), autre sport qu’il pratique. Ses parents l’aident aussi beaucoup financièrement. Ils lui ont permis de voyager dans le monde entier. Et il les remercie de leur investissement.
Et la suite ?
Maxime a beaucoup de projets pour son avenir mais il hésite un peu à s’aventurer dans une carrière professionnelle. Le jeune lycéen veut continuer à faire du breakdance tant qu’il peut en faire. Il sait ce qu’il veut et il essaie d’accomplir ses rêves. Son plus grand rêve, c’est de gagner toutes les compétitions mondiales.
Et vous ? Le breakdance, ça vous tente ? Zone 61 recherche de nouvelles recrues …
Ahmad, Arthur, Yohann, Tayra, Melinedya
Ahmad, Arthur, Yohann, Tayra, Melinedya