Bruno Schiepan se définit comme une personne pratiquant l’art visuel. Dans ses œuvres, il utilise les couleurs pour traduire ses émotions et exprimer ainsi sa liberté.
Comment l’art est -il un vecteur de la liberté d’expression?
La liberté se traduit par la recherche de l’équilibre recomposé ainsi que les couleurs. C’est pourquoi j’ai décidé de travailler particulièrement avec des couleurs qui traduisent mes émotions. J’exprime également ma liberté à travers mes mobiles .
Comment l’art est-il un moyen de vous exprimer?
C’est un moyen de s’exprimer librement. Lorsque je crée des œuvres, je suis dans ma bulle, je perds toute notion du temps. Quand je travaille dans mon atelier, je suis dans un autre monde et c’est cet art que j‘aime et que j’essaye de transmettre.
Comment peut-on continuer à créer, en tant qu’artiste, quand il y a la guerre?
Quand on se retrouve dans son atelier, après avoir écouté toutes les horreurs sur les bombardements en Ukraine, ça devient compliqué de se mettre dans un état d’abstraction, de dire: «tout ça ne me concerne pas». Je dois faire ma part, en fait. Est-ce pertinent de faire de l’art en temps de guerre?, demande la peintre ukrainienne Lesia Khomenko. Elle répond que ça l’est, et que c’est ce qui permet de se sentir humains. Je trouve que c’est une très belle phrase. Au-delà de tout, il y a le fait se sentir humain et de se sentir libre.
«On s’est tous demandé si c’était pertinent de faire de l’art en temps de guerre (…) c’est ce qui nous permet de nous sentir humains.»
Lesia Khomenko
Avez-vous des œuvres qui ont subi des critiques ou des polémiques?
Oui, il m’est parfois arrivé de recevoir des critiques sur l’aspect décoratif mais qui n’ont aucun impact sur moi.
Cléophée Jozet, Carla Cirou, Inès Girard, Coline Gaillard