L’avenir de la terre, la peur de l'inconnu

L’évolution de notre planète bleue inquiète et fascine à la fois, elle soulève de nombreuses théories : augmentation des températures, catastrophes naturelles, déforestation massive ou encore animaux en voie de disparition. Avec la peur d’un futur incertain, beaucoup éprouvent une angoisse face à l’avenir et s’interrogent sur le monde de demain. Micro-campus à l’ université de Caen : comment voyez-vous la Terre dans trente ans ?


Julie, 19 ans
La Terre sera un grand jardin avec plein de plantes, peace and love et vive l’oxygène.

Un monde imprévisible


Margaux, 22 ans
La terre dans trente ans… Je suis assez optimiste, beaucoup d’entreprises font des efforts sur le recyclage de l’eau, les déchets et les émissions carbone. Si tout le monde continue à faire des efforts, il y a peut-être de l’espoir, j’espère que la société prendra des habitudes de vie qui feront que la terre arrivera à se renouveler, et tout se passera bien.

Nathan, 18 ans
Des efforts seront faits, mais j’ai peur que ce soit insuffisant. Dans trente ans, ça ressemblera sûrement à maintenant. Ni empiré, ni amélioré.


Margot, 20 ans
Soit blanc, soit noir, j’imagine. Les gens pourraient prendre conscience de l’importance de chérir la Terre. Ou bien, des guerres éclateront, nous aurons tellement puisé dans les réserves de la Terre que celle-ci n’existeront plus : cela serait une catastrophe mondiale.


Théo, 20 ans
La Terre sera malade. Cela dépendra des décisions politiques, si des gens prônent encore le capitalisme, la Terre va mourir.


Orane, 19 ans
Question difficile. Soit nous serons sauvés par d’incroyables et nouveaux progrès technologiques. Soit, nous sombrerons dans le néant total avec une société de consommation à son paroxysme. J’espère que les politiques prendront des mesures drastiques, des restrictions importantes pour ne plus vivre comme nous le faisons.

Un monde alarmant


Aurélie, 37 ans
Rien de positif. Vu les décisions gouvernementales, j’ai du mal à imaginer ce que nous allons léguer aux générations futures. Dans trente ans, je visualise un désert et beaucoup de migrations climatiques. Par chance, en Normandie, nous sommes assez préservés. Mais jusqu’à quand ? Les gens sont dans le déni, ils essaient de ne pas y penser. Moi-même, je ne me risque pas à réfléchir au monde dans trente ans.


Stephen, 23 ans
Très mal. Nous avons de moins en moins de temps pour réduire notre impact écologique et environnemental. Par exemple, de nombreux glaciers se décrochent plus rapidement qu’annoncé. J’ai l’impression qu’on avance de vingt ans dans les prédictions.


Flavien, 24 ans
Tout peut s’accélérer très rapidement, entre les tsunamis et les tremblements de terre consécutifs, nous arrivons à un point de danger sérieux. Dans trente ans, qu’est-ce que cela va être ? C’est très triste, nous avons peur, et surtout pour les générations futures.

Et vous, comment voyez-vous la Terre dans trente ans ?

Elisa Auzerais et Coralie Obry

Les résidences

De quelques jours à plusieurs semaines, les journalistes et photographes de Grand-Format s’immergent dans un établissement scolaire, une médiathèque, une ville... pour y mener des ateliers d’éducation aux médias et un travail journalistique. Avec des jeunes et des moins jeunes, nous construisons ensemble ces éditions spéciales de Grand-Format issues de ces résidences.