Pour eux, le racisme n’existait pas à leur époque. En effet, les résidents interviewés habitaient tous dans la région et la présence de personnes étrangères se faisait rare. Monique, 86 ans, : « On ne parlait pas de ça, ça n’existait pas. ». Toutefois, une femme travaillant à la maison de retraite nous raconte son expérience avec un résident qui a tenu des propos racistes. Ils étaient en balade dans la rue, lorsque le résident aperçoit une personne à la peau noire et il a alors tenu des injures envers cette personne.
De plus, une employée de couleur de peau noire ne souhaitait pas s’occuper de cette personne par peur de ses propos. Les résidentes rencontrées n’avaient elles, aucun problème avec les personnes étrangères comme nous le confirma Monique : « Ils ont le droit de travailler comme tout le monde. J’ai encore des relations avec des étrangères qui travaillaient avec moi. ».
Quand on parle de racisme, c’est le passé qui revient chez ces trois résidentes de la maison de retraite Symphonia. Elles nous racontent les discriminations entre les Allemands et les Français lors de l’occupation allemande. Marie Thérèse, 100 ans, nous affirme : « Pendant l’occupation allemande, il ne fallait pas aller au-dessus de ce qu’il voulait ! Par exemple, s’ils avaient décrété que le soir il n’y avait plus personnes dans les rues, naturellement à 20h, il n’y avait plus personne dans les rues ça ç’est sûr, ils nous obligeaient . » Simone, également, nous a parlé du racisme durant l’occupation allemande.
Maxens, Jeanne, Chahinez, Luce