La pollution liée à l’incendie Lubrizol, qui s’est produite le 26 septembre 2019, a-t-elle été sous-évaluée ? C’est ce que considère le maire de Serqueux (Seine Maritime), alerté par l’association des victimes de Lubrizol après la publication, en juillet dernier sur le site de la Préfecture, d’une étude basée sur des prélèvements de lichens réalisés après l’incendie dans les communes autour de Rouen. Les chiffres indiquent que des molécules d’hydrocarbures cancérigènes (HAP) ont été retrouvées parfois en grande quantité. Certains étaient deux fois supérieurs au seuil d’alerte. «Ce n’est pas normal qu’avec des taux pareils, la commune ne soit pas au courant » a réagi le maire, Thomas Hermand, qui porte plainte contre l’industriel et invite les communes du pays de Bray à l’imiter.