S’il n’y avait que le COVID-19… Depuis des années, l’accès aux soins se complexifie en France et la question est d’autant plus prégnante en Normandie, dont le bilan de santé est globalement défavorable : l’espérance de vie à la naissance est l’une des plus faibles et la surmortalité prématurée y est forte, avec un taux supérieur de 13,6% à celui de la métropole. En 2018, on recensait 21,5% de la population en affection longue durée (contre 20,4% au niveau national) et une population très touchée par les maladies cardio-neuro-vasculaires et respiratoires. Si l’on y ajoute une population vieillissante (les plus de 60 ans représenteront 33% des Normands en 2030) et des déserts médicaux qui s’accroissent, on comprend mieux le cri d’alarme du CESER (Conseil économique, social et environnemental régional), qui met en avant quelques propositions, notamment dans l’éducation à la santé, l’activité physique, la réhabilitation de la vaccination et le recours à la médecine scolaire. Lire le rapport du CESER.