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100% de produits bio ~ La cantine scolaire de la commune d’Alizay (Eure), 1575 habitants, a réussi en trois ans, à passer de 16% de produits bio à 100%. L’effort financier est assumé par la municipalité pour ne pas impacter les familles : huit tarifs ont été mis en place, de la gratuité à 3,60 euros, en fonction du revenu des parents. Découvrir le reportage de France 3. Et notre reportage sur la commune de Saint-Jean-Blanc, en mai 2022.
Alerte pauvreté ! ~ Les associations normandes qui luttent contre la pauvreté et l’exclusion réunies au sein du « collectif national Alerte » tirent une nouvelle fois la sonnette d’alarme, prises en étau entre la stigmatisation de leur public, des besoins croissants et des subventions en baisse. Le Secours catholique s’apprête à licencier entre 6 et 8 personnes en Normandie ; les associations Emergence et CAPS sont en redressement judiciaire en Seine-Maritime, tandis que le taux de pauvreté en France a grimpé de 13 à 16 % en six ans.
Trier les déchets localement ~ Après un an de travaux, le méga-centre de tri Normantri, regroupant 11 collectivités actionnaires, a ouvert à Colombelles en phase test. Il permettra à terme de trier localement les poubelles jaunes de 70% de la population de l’ex-Basse-Normandie, soit 55 000 t de déchets annuels, qui partaient jusqu’à présent à Rennes, Le Mans ou Laval.
Tiers-lieu rural ~ C’est en 2020 au moment du covid que des villageois de Hauville dans l’Eure décident de racheter une maison abandonnée dans leur village, ancien café puis maison de famille. À l’initiative du projet, l’association « Aux idées semées, villages écocitoyens » veut faire de cette maison un lieu de rencontre pour vaincre l’isolement. Elle accueille une épicerie, un café, des cours de musique, un atelier de réparation de vélo, des repas partagés…
ONG normande primée ~ L’ONG Eau de Coco, basée en Seine-Maritime, a reçu le prix des Droits de l’Homme de la République Française le 10 décembre. L’association lutte depuis 20 ans contre l’exploitation des enfants à Madagascar : l’école qu’elle a créée a permis à plus de 1200 enfants de quitter durablement les mines de saphirs. Pour Stéphane Hamouis, co-fondateur et directeur de l’association, ce prix récompense « la résilience des enfants et l’engagement des équipes sur le terrain ».
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